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Biographies courtes des chercheurs (impliqués à + de25% de leur temps recherche)

Sylvia Becerra

39 ans,sociologue de l’environnement et des risques, qualifiée aux fonctions de maître de conférences en sociologie et en sciences politiques en 2004 après obtention d’un doctorat en sociologie en 2003. Chargée de recherche au CNRS depuis octobre 2006, elle est affectée au GET. Elle développe des recherches sociologiques sur les changements environnementaux, les contaminations et risques liés à l’environnement à l’échelle de l’Observatoire Midi-Pyrénées (8 laboratoires en sciences de la terre de la vie et de l’univers). Elle s’intéresse aux vulnérabilités et dispositions sociales ainsi qu’à l’action publique. Sa capacité à coordonner un travail de recherche tient à l’expérience développée ces dernières années pour développer les réflexions en SHS dans des projets en environnement ou construire des projets comme MONOIL, aux interfaces. Elle co-encadre deux étudiantes en thèse de doctorat et, chaque année depuis 2007, plusieurs étudiants de M1et 2 de l’IEP de Toulouse. Elle co-anime la thématique 6 « Interactions contaminations métalliques- écosystèmes interfaces avec la santé et la société » du GET ainsi que de l’action transverse « Environnement-Santé-Société » de l’Observatoire Midi-Pyrénées. Au plan de la gestion et de la coordination scientifique, Sylvia Becerra a suivi trois formations en management depuis 2008 (encadrement de thèse ; management de projet ; MS project). Elle a été responsable de tâche dans différents projets ANR (Eclis : Elevage Climat et Société ; AMAC : Améliorer l’Alerte aux crues). Enfin, elle anime depuis 2011 un des deux groupes de travail du Conseil scientifique et technique du Service d’hydrométéorologie et d’appui à la prévision des inondations (SCHAPI).

Laurence Maurice

49 ans, géochimiste est directrice de Recherches à l’IRD depuis 2008, membre élue de la Commission Scientifique de l’IRD et membre du GET, animatrice de la thématique 6. Après un doctorat en 1992 (IFREMER), elle soutient son HDR en 2008 à l’Université de Toulouse (« Sur les traces du mercure au fil de l’eau : des Andes à l’Amazone»). Elle est une spécialiste reconnue sur le cycle biogéochimique du mercure en particulier en contexte amazonien. Elle a travaillé pendant 10 ans en Amérique du Sud comme coordinatrice d’un réseau de mesures hydrogéochimiques dans le bassin Amazonien, aujourd’hui labellisé ORE “Observatoire Régional en Environnement ». Elle coordonne actuellement le programme RIMNES (ANR CESA) “Mercury Isotopes Fractionation and Notch/apoptosis biomarkers: new tracers linking Environment and Health”(550 k€) et la mise en place du Programme MONOIL en Equateur. Elle a encadré ou co-encadré 5 étudiants en thèse, 3 post doctorants, 36 en Master.

Gaelle Uzu

32 ans, chargée de recherche IRD au GET est spécialisée en chimie de l’atmosphère. Son doctorant (2009, ADEME) portait sur la « Spéciation, phytodisponibilité et toxicité des particules PM10 et PM2.5 riches en plomb dans le contexte d’une usine de recyclage de batteries et des sols environnants ». Elle coordonne actuellement le projet AEROBOL (EC2CO-CYTRIX)) “Mesures des propriétés redox et bioaccessibilité des AEROsols BOLiviens en contexte minier” (40 k€ ; 2012-2014).

Eva Schreck

33 ans, ingénieur agronome de formation a été recrutée en septembre 2012 comme Maitre de conférences au GET. Après un doctorat en écotoxicologie et chimie analytique de l’Université Paul Sabatier (2006-2008), elle a poursuivi par un contrat post-doctoral en écologie fonctionnelle et environnement au laboratoire EcoLab, afin de développer de solides compétences en biogéochimie, transfert de polluants organiques et inorganiques dans le système sol-plante-atmosphère, écotoxicologie et sciences des sols.

Denis Requier-Desjardins

66 ans, économiste du développement, est aujourd’hui professeur des Universités émérite à l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse (Sciences-po Toulouse). Docteur en Sciences économiques à Lyon II en décembre 1978, il est nommé professeur Agrégé des Facultés de Droit et de Sciences Economiques en juin 1990. Il est directeur de l’UMR « C3ED » (IRD/UVSQ) de 2002 à 2007. Ses thèmes de recherche s’inscrivent dans l’Economie du développement, l’économie géographique et territoriale, l’économie des filières agroalimentaires (Développement territorial des zones rurales dans les pays d’Amérique Latine ; migration, transfert de migrants et développement rural ; nouvelles formes du développement rural et nouvelles formes d’agriculture d’entreprise en Amérique Latine). Il a dirigé une 20aine de thèses soutenues et plusieurs mémoires de master dans le parcours de spécialisation de l’IEP « développement économique et coopération internationale » dont il a été responsable jusqu’en septembre 2012 ; il a aujourd’hui aussi 4 doctorants en cours de thèse.

Charilaos Kephaliacos,

64 ans, économiste, est Pr. de Sciences économiques 1ère Classe à l’Ecole Nationale de Formation Agronomique de Toulouse et Directeur du LEREPS. Il a été responsable et participant de plusieurs programmes de recherche financés par : PSDR, Région Midi-Pyrénées, Ministère de l'Agriculture, Ministère de l'Ecologie, Programme Européen LIFE/Environnement, ANR/MIC MAC Design et actuellement ANR/ SUNRISE.

Jean-Pierre Del Corso

56 ans, est maître de Conférences en sciences économiques, Université de Toulouse, Ecole Nationale de Formation Agronomique (ENFA), chercheur au LEREPS. Docteur en Études rurales de l’Université de Toulouse en 2008, il travaille aujourd’hui sur le changement institutionnel, les processus d'apprentissage et innovation, la gestion qualitative de l'eau, la territorialisation des politiques agro-environnementales, les risques environnementaux en agriculture.

Luis Orozco

35 ans, est maître de conférences en sciences économiques, Université de Toulouse, UT2, Chercheur au LEREPS depuis 2012. Après un doctorat en sciences économiques de l’Université de Toulouse I (2011), il mène des recherches en Économie de l'innovation sur l’adoption de nouvelles technologies et le changement organisationnel mais aussi la coordination, les relations de filières, les contrats et la traçabilité dans l'agro-alimentaire.

Mehdi Saqalli

41 ans, de formation agronome, qualifié aux fonctions de maître de conférences en géographie, a été recruté comme chargé de recherche 1è classe au CNRS après un doctorat en Agronomie de l’Université catholique de Louvain en 2008 et plusieurs contrats post-doctoraux (Juin 2010- Août 2011 : Chercheur contractuel sur le Projet ANR OBRESOC (OBservatoire REtrospectif d’une SOCiété archéologique à l’UVSQ REEDS; Mars 2009- Mars 2010 : Chercheur contractuel programme Multi-agents for Environmental Norms Impact Assessment à l’UMR 5563 LMTG ; Septembre 2008 – novembre 2008 / Janvier 2009: Consultant modélisation des modes d'usage cynégétiques et des ressources faunistiques France/ Cameroun au CIFOR (CGIAR).

Jacques Gardon

52 ans, médecin, est directeur de recherches HDR à l’IRD, affecté dans le laboratoire HSM depuis 2010. Après un doctorat en médecine (1992) de l’Université Montpellier 1 et un second Doctorat en Epidémiologie (1997) de l’Université Bordeaux 2 il est recruté comme chargé de Recherche 1ère classe à l’IRD en accueil longue durée (1998-99) dans le Laboratoire d’Epidémiologie et de Santé Publique du Centre Pasteur du Cameroun, Yaoundé, Cameroun. En 2000-2002 il est chargé de Recherche (cadre scientifique de l’Institut Pasteur), et responsable du laboratoire d’épidémiologie de l’Institut Pasteur de la Guyane à Cayenne. Entre 2005 et 2009 il est affecté à l’Institut Seladis de l’Université Mayor de San Andres (programme environnement et santé), La Paz, Bolivie pour l’UR24, puis pour HSM (depuis 2009).

Emmanuelle Cadot

43 ans, est chargée de recherche IRD (2010) à HSM où elle mène des recherches sur les impacts des pollutions environnementales sur la santé. Après un doctorat en géographie humaine économique et régionale (2001) de l’Université Paris X – Nanterre, elle réalise un post-doctorat avec une bourse Excellence AUF – IRD Ouagadougou (Burkina Faso) sur la répartition et activité du système de soins modernes à Ouagadougou, une approche des disparités socio-spatiales au sein de la ville.

Hélène Budzinski

48 ans, est directrice de recherches dans l’UMR "Environnement et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux" UMR 5805 Université Bordeaux 1/CNRS (DR2 depuis 2003). Ses thématiques de recherche relèvent de la chimie analytique, de la chimie de l’environnement, de l’écotoxicologie, et de la spectrométrie de masse. Docteur en Chimie analytique de l’université de Bordeaux I (1993) elle est habilité à diriger des recherches depuis 1999. Elle a été directrice de l’UMR 5472 CNRS de 2004 à 2006 et est responsable depuis 2007 du Laboratoire de Physico Toxico Chimie de l’environnement, groupe de recherche de l’UMR EPOC. Elle a encadré ou co-encadré 36 thèses (14 en cours), 8 post doctorants, 46 Masters

Alexandra Ter Halle

41 ans, chargée de Recherche depuis 2004, dans un premier temps au laboratoire de Laboratoire de Photochimie Moléculaire et Macromoléculaire (LPMM, UMR 6505 CNRS-Université Blaise Pascal, Aubière) et depuis Septembre 2011 au laboratoire des IMRCP (Université Paul Sabatier, Toulouse). Après une formation à ENS de Lyon de 1993 à 1997 elle a soutenu sa thèse de en chimie Organique en 2000 à l’université à l’Université Claude Bernard de Lyon. Durant sept années à Clermont Ferrand ses recherches étaient consacrées à l’étude du devenir des contaminants organiques sous irradiation. Elle a mis en place et animé différents projets de collaboration (projet ANR ECOPHYTO, FUI PHYTOMAR, contrat industriel avec Syngenta). Au laboratoire des IMRCP elle développe des matériaux verts pour des applications en chimie environnementale. Elle est auteur de près de quarante publications et quatre brevets.

Jenny Ruales

57 ans, géochimiste est professeur à l’EPN (Quito)est aussi professeur invitée de l’Université Federale de Florianópolis, Santa Catarina, au Brésil depuis 1997, spécialisée dans l’agrolamientaire et les activités minières. De 2004 à 2008 elle a coordonné le projet CYTED sur les contaminations alimentaires par des métaux lourds ; de 2009 à 2012 elle participe à l’évaluation des impacts sur la biodiversité de l’extraction pétrolière dans la zone de Shushufindi (raffinerie en Amazonie). Depuis 1994 elle coordonne les programmes de Master et doctorat en sciences de l’agroalimentaire à l’EPN.

 

Valeria Ochoa-Herrera

Valeria Ochoa-Herrera, Ph.D, Director of the Laboratory of Environmental Engineering at Universidad San Francisco de Quito, Ecuador, Coordinator of Office of Innovation and Sustainability, Professor at College of Sciences and Engineering,  El Politécnico, Universidad San Francisco de  Quito, Ecuador (PhD in Environmental Engineering) . Her research areas focus on water quality, wastewater treatment, bioremediation, biofuels, environmental analytical chemistry and sustainability. She has conducted several research projects on environmental science and engineering. She is currently de PI of a long research project ¨Long-term Monitoring Program of the Water Quality in San Cristobal, Galapagos¨ in collaboration with the University of North Caroline at Chapel Hill. She is also part of the Franco-Ecuadorian Research Project titled MONOIL "Monitoreo ambiental, salud, sociedad y petroleo en Ecuador" funded by the French ANR and IRD, and in Ecuador by the SENESCYT. Dr Ochoa-Herrera is also a consultant and has collaborated with international organizations, Ecuadorian NGO, and private and public Ecuadorian industries. Publications: 18 Articles; 8 Int. conferences (oral session).

Nicolas Maestripieri

Nicolas Maestripieri est docteur en Géographie et Aménagement de l’Université de Toulouse 2 Le Mirail. Ses recherches se focalisent sur la dynamique spatio-temporelle (rétrospective et prospective) du couvert végétal et la modélisation des changements d’occupation et d’utilisation des sols (LUCC). La compréhension de ces processus (contexte socio-politique, économique et dynamique environnementale - LUCC) permet d’élaborer des scénarios prospectifs spatialisés afin d’apporter une base de réflexion aux acteurs impliqués dans le projet en question. La prise en compte et l’intégration des populations locales dans le processus de modélisation est fondamentale dans la mesure où elles conditionnent l’efficience des politiques d’aménagements.