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Labellisation de l'exposition photographique MONOIL

20 juillet 2017

Reconnaissance de la qualité de notre exposition photographique grâce au label ESOF 2018- Toulouse, cité européenne de la science- !

"Dans votre manifestation, le Comité de labellisation a particulièrement apprécié la qualité scientifique et le traitement des questions sociétales liées à l'environnement " (20/07/17)

Descriptif des 26 images de l’exposition 

https://phototoulouse.com/esof2018/

Les photographies présentées entremêlent paysages et portraits afin de raconter un quotidien, dans une réalité ambiguë, et un équilibre délicat. C’est ce que Sabine Desprats Bologna a cherché à mettre en lumière, en couleur comme en N&B, cette voie du milieu qui incarne le « vivre avec ». 

1. La première image décrit le contexte du programme de recherche MONOIL et délivre le témoignage de la photographe auteure des images.

2.L’or noir(Tena– Equateur, octobre 2014) représente la couleur dorée de concrétions naturelles d’hydrocarbures dans des grès bitumeux, sur le site de Pungarayacu, dans le piémont andin équatorien et pose la question des réserves et de leur exploitabilité.

3.La souillure(Pacayacu, octobre 2014) pourrait être confondue avec une image de la Terre vue du ciel mais c’est en fait celle du mélange du pétrole brut et d’autres produits contaminants dans une piscine de déchets pétroliers à ciel ouvert dans la forêt amazonienne équatorienne.

4.Ciel en feu(Pacayacu, octobre 2014) sème le doute : lueur d’un coucher de soleil ? Non, reflet d’une immense torchère dans la nuit. Elle présente les résultats préliminaires des analyses des concentrations en hydrocarbures en lien avec le brûlage des gaz d’exploitation et exprime la difficulté à qualifier la pollution de l’air en termes de sources, et sa toxicité.

5.Torchère(Pacayacu, octobre 2014) montre la pratique industrielle de brûlage des gaz d’exploitation, qui crée une nuisance quotidienne pour les riverains.

6.Serpents d’acier(Dayuma, octobre 2014) offre une image de tuyaux entassés au bord des routes, représentative des paysages pétroliers et symbolisant l’impact positif et négatif de l’économie pétrolière à l’échelle des territoires.

7.Le chemin de l’eau(Pacayacu, octobre 2014) représente un mince filet d’eau qui semble à première vue contaminée mais qui est soumise à une action bactérienne qui dégrade en particulier le fer. Le cliché souligne l’écart entre la perception de la contamination et sa réalité scientifique.

8.Boire sans risques ?(Dayuma, octobre 2014) soulève la problématique de l’impact des activités pétrolières sur l’eau de consommation et donc sur la santé humaine à partir des résultats des analyses réalisées dans le cadre du programme MONOIL.

9.Santé des rivières en Amazonie pétrolière(Rio Napo, octobre 2014) fait le lien avec le cliché précédent en posant la question de l’impact environnemental des contaminants qui envahissent la chaîne trophique, à partir de l’analyse des contaminants métalliques faite sur des poissons et crevettes pêchés dans les rivières amazoniennes.

10.Observer et faire face(Dayuma, rio Saar Entsa, février 2015) met en regard l’observation de signaux de contaminations des poissons par les habitants du territoire pétrolier et la réalité des risques sanitaires notamment liés à la présence de métaux lourds.

11.L’appel de la forêt(Pacayacu, octobre 2014) explique l’ambiguïté des changements des conditions de vie en lien avec l’exploitation pétrolière notamment au regard de la biodiversité et du cadre de vie.

12.Guérir l’environnement(Pacayacu, octobre 2014) montre l’engagement associatif et militant de certains acteurs du territoire pour promouvoir une agriculture biologique qui préserverait l’environnement de contaminations supplémentaires.

13.Vivre en territoire pétrolier(Dayuma, octobre 2014) montre l’indétermination des limites entre les fermes agricoles et les espaces industriels et évoque l’obligation inscrite dans la législation équatorienne, d’indemniser les dommages.

14.Derrière les apparences(Lago Agrio, octobre 2014) souligne les effets pervers de la politique de relogement des victimes de la contamination attribuable aux compagnies pétrolières publiques, sur les moyens d’existence comme sur l’identité sociale des bénéficiaires.

15.Pâturages pétroliers(Pacayacu, octobre 2014) met en image la matérialité de la contamination chez une des familles relogées.

16.Etre résilient(Lago Agrio, octobre 2014) montre le poids de la dimension religieuse pour faire face à la situation d’insécurité sur le territoire pétrolier. 

17-L’illusion du travail(Lago Agrio, octobre 2014) parle de l’emploi dans le secteur pétrolier qui reste l’un des enjeux majeurs dans les relations entre les entreprises et les communautés ainsi que dans l’économie locale.

18-Alerter et se défendre(Pacayacu, octobre 2014) montre le travail de structuration de l’alerte environnementale et les activités de dénonciation et de promotion de pratiques alternatives par les associations environnementales locales.

19.Désillusions(Dayuma, octobre 2014) saisit le sentiment des fermiers qui ont migré en Amazonie depuis d’autres régions de l’Equateur pour cultiver les terres en friche, sans conscience de l’impact environnemental et sanitaire de l’exploitation pétrolière.

20.L’amour de la terre(Pacayacu, février 2015) montre à l’inverse la participation de ces colons à la dégradation de la forêt amazonienne, que ce soit par nécessité ou méconnaissance des impacts de leurs pratiques agricoles.

21-Entre lutte et désespoir(Dayuma, octobre 2014)met un visage sur la situation ambivalente de ces colons qui d’un côté dénoncent les impacts de l'exploitation pétrolière et de l'autre, négocient l'accès à des emplois pétroliers.

22.Identités agricoles en péril(Dayuma, juillet 2015) évoque le glissement générationnel entre les parents agriculteurs qui expérimentent les impacts pétroliers directs (contamination) et indirects  (identité agricole) et les enfants qui cherchent d’autres types d’emplois oupréfèrent partir.

23.La lutte(Dayuma, octobre 2014) met un visage sur les conflits socioenvironnementaux du territoire pétrolier et souligne l’importance des mobilisations sociales dans la réponse politique aux attentes exprimées sur un territoire longtemps resté en marge du développement.

24.La justice : un idéal sous contrôle ?(Pacayacu, octobre 2014) raconte les ressorts de l’engagement personnel dans ces mobilisations et les difficultés à faire reconnaître juridiquement les impacts pétroliers.

25-Etre responsable : un devoir de l’Etat(Pacayacu, octobre 2014) montre pourtant que l’Etat a l’obligation d’intervenir de manière immédiate pour garantir la santé et/ou pour restaurer les dommages causés à l'environnement et aux populations en application de la Constitution de 2008 et décrit le processus de restauration environnementale engagé depuis les années 2000.

26.Et demain ?(Dayuma, octobre 2014) met en images l’avenir du territoire pétrolier à travers deux visages d’enfants : quels scénarios les habitants du territoire pétrolier envisagent-ils dans 30 ans ?

ESOF: Evènement européen biannuel, l’EuroScience Open Forum (ESOF) aura lieu à Toulouse,  « Cité Européenne de la Science » du 9 au 14 juillet 2018. ESOF 2018 aura pour slogan  « Partager la science : vers de nouveaux horizons » et s’articulera autour de cinq volets – « Science », « Science Policy », « Science to Business », « Careers », « Media & Science Communication », d’une exposition professionnelle et d’un programme destiné au grand public « Science in the city ». La santé et ses enjeux, le développement durable, les transports de demain, le monde digital, l’éthique dans la science sont quelques-uns des thèmes qui seront abordés au travers de conférences, expositions et événements satellites.

www.esof.eu